Google Glass : les lunettes 2.0 en gestation

Des fuites d’informations et des affirmations complémentaires laissent croire à la préparation dans les coulisses de la nouvelle version de Google Glass. La firme de Mountain View est visiblement déterminée à se relever de son échec après l’annonce de l’arrêt de production du premier Google Glass en janvier 2015.

A4R-CAP1

« A4R-CAP1 », cette série de chiffres et de lettre pourrait bien être annonceur du retour des Google Glass. Ce code pourrait en effet être attribué à la nouvelle génération de lunettes à réalité augmentée du géant de Mountain View, suite à l’annonce de la fin de production du premier Google Glass au début de cette année. Récemment, Google a envoyé un appareil portatif smart BLE (Bluetooth Low Energy) à la FCC (Commission fédérale des communications) des États-Unis en vue d’obtenir l’autorisation de l’utiliser sur le sol américain. L’appareil a été étiqueté sous le code A4R-CAP1 par la FCC.

Des pistes conduisant au Glass

Dans la sphère informatique, la fuite a été rapidement décortiquée sous tous ses aspects. L’étiquette de la FCC indique que l’appareil en question requiert que l’utilisateur fasse un geste de glissement de gauche à droite pour accéder aux informations sur le dispositif et à un glissement du bas vers le haut pour obtenir des informations sur son label. Ces manipulations devant se faire hors-veille, les informations laissent croire au fonctionnement du trackpad des Glass de Google.

Luxottica confirme

Par ailleurs, Massimo Vian, patron de la société italienne d’optiques, Luxottica a confirmé, fin avril, qu’une nouvelle version de Google Glass couve bien dans les coulisses. La collaboration entre les deux entreprises sera axée sur la fabrication de montures conventionnelles pour accueillir les Glass de Google. La firme californienne semble de ce fait décidée à adopter un design plus conventionnel et moins futuriste. Il faut croire que l’aspect tape à œil des premiers Glass figure parmi les principales raisons de la réticence à leur endroit. Les utilisateurs n’étaient peut-être pas encore prêts à arborer au quotidien, un look sorti de la science-fiction.

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