Le HoloLens peut-il réussir, là où Google Glass a échoué ?

Le casque HoloLens constituait le centre d’attention de la sphère informatique à la Conférence Build de Microsoft, le 29 avril 2015. L’enthousiasme suscité par la star de Microsoft n’est pas sans rappeler le premier show des Google Glass. HoloLens peut-il réussir là où Google Glass, pionnier de la réalité augmentée, a échoué ?

Microsoft ne fait pas les choses à moitié pour éviter à son HoloLens, le même sort des Google Glass, dont l’arrêt de la production a été annoncé en janvier 2015. Le casque à réalité augmentée sorti de chez Redmond se démarque sur plusieurs points.

Un ordinateur autonome

Bien qu’assez dissuasive, la taille du HoloLens n’est pas anodine. Car si le Google Glass est un terminal connecté, optimisé pour le multimédia et les modules sociaux, le produit de Microsoft, lui, est un ordinateur à part entière. Les futurs utilisateurs peuvent déjà espérer faire l’expérience de la réalité augmentée sur des jeux ou des logiciels d’infographie, d’autant plus que Microsoft a annoncé qu’il fournira des efforts pour établir la meilleure compatibilité de ses applications.

Avec les doigts, c’est plus fun

Contrairement au Google Glass, le HoloLens ne requiert pas de trackpad pour être commandé. Chez Microsoft, tout se fait avec la voix, et les doigts. Du coup, la réalité augmentée prend vie et donne l’impression à l’utilisateur de se trouver réellement dans un milieu virtuel en 3D.

Optimisé pour un usage intérieur

Qui voudrait porter un casque dans la rue ? Car contrairement au Google Glass, le HoloLens est un casque, du moins dans sa version actuelle. De ce fait, il semble optimisé pour une utilisation à domicile ou dans un bureau. Dans cette perspective, Microsoft risque moins de se heurter au scepticisme et aux contestations auxquels Google faisait face, par rapport au respect de la vie privée de l’utilisateur et de son entourage.

Risque de déception

Le HoloLens est prometteur, mais les fonctionnalités et performances annoncées ne sont-elles pas trop belles pour être vraies ? Les premiers testeurs du produit de Microsoft font déjà part de la rupture des images en cas de mouvement brusque de l’utilisateur. Le champ de vision holographique est également très réduit par rapport à l’impression que donnent les vidéos de démonstration. Cette vision restreinte vient tout simplement casser l’immersion dans l’environnement virtuel et donne l’impression d’espaces vides. Reste-t-il à savoir si Microsoft compte corriger ces lacunes dans la version commerciale de son casque à réalité augmentée pour éviter l’un des plus grands échecs de l’histoire de Google ?

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