Apple avait son PDA Newton, précurseur de la tablette tactile, Microsoft avait son Windows Vista ayant constitué un tournant dans l’utilisation des systèmes d’exploitation, et Google avait ses premières lunettes Glass ayant marqué la nouvelle génération de réalité augmentée. Ces technologies avaient pour point commun, un échec historique, mais n’ont cependant pas été de vaines révolutions.
Brise-glace
Une chose est sûre, Google a brisé la glace en introduisant la technologie de la réalité augmentée à travers ses Glass. Hormis la réticence vis-à-vis du respect de la vie privée et le cout élevé des Google Glass, l’opinion parait plus encline à recevoir la technologie de la réalité augmentée. L’enthousiasme à l’égard de l’HoloLens de Microsoft, de l’Oculus de Facebook du Morpheus II de Sony en témoigne. L’échec des Google Glass permettra d’ailleurs aux autres firmes d’en tirer les leçons pour améliorer les fonctionnalités de leurs produits en fonction des attentes des utilisateurs. Le pari de Google en présentant les premières versions de Glass était risqué et audacieux. La firme de Mountain View pourra désormais rectifier le tir, notamment au niveau du prix et des fonctionnalités de son gadget.
Des perspectives étendues
La bataille perdue par les premiers Glass ne clôt d’ailleurs pas les perspectives de développement d’une technologie qui a fait sa percée. Google l’a compris, et prépare un retour en force sur le marché de la réalité augmentée à travers une nouvelle version des Google Glass. Le Cabinet Digi Capital évalue le poids du marché de la réalité augmentée jusqu’en 2020 à 150 milliards de dollars. Le marché percé tendra désormais à se démocratiser à travers des prix plus accessibles au grand public et des applications plus variées. La réalité augmentée deviendra dans les prochaines années, une partie intégrante de l’informatique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du multimédia.
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