Pourquoi regarder la musique classique grâce à Google Glass est une perte de temps ?

Les concerts filmés sur Google glass sont juste une forme de mauvaise expérience de télé-réalité, dit Ivan Hewett.

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Regarder l’opéra à travers les Google Glass est «une expérience artistique à peine une satisfaisante» Photo: Getty Images
Certaines modes sont si bizarres que vous vous demandez ce qui les a inspirés. Prenons le mode de visualisation de la musique classique et d’opéra à l’aide de la pointe d’une petite caméra de vue, sur la tête de l’un des participants.

Cela a été rendu possible par ce nouveau gadget dont tout le monde parle « Google Glass ». Il s’agit d’un PC et d’un iPhone miniaturisé intégré dans la monture d’une paire de lunettes. Le propriétaire visionne un écran minuscule à travers le coin de sa vision, et donne des instructions à l’appareil par un mélange de touche sur la monture, et en murmurant des instructions comme «OK lunettes, prendre une photo. »

Les lunettes Google possèdent de nombreuses applications qui lui permettent au final de ne pas faire des choses merveilleuses et utiles. Elles peuvent guider les utilisateurs à travers les rues, offrir la traduction instantanée des menus de restaurants, prendre des vidéos, et vérifier les retards sur la ligne de métro. Et elles peuvent agir comme une caméra embarquée pour la diffusion au monde entier des images en temps réel de toutes les actions que vous faites.

Il existe de nombreuses applications pratiques pour ces fonctions particulières, tels que les compétences d’enseignement dans des secteurs comme la chirurgie ou la cuisine. Les lunettes peuvent aussi permettre aux parents de garder un œil sur leurs enfants qui les portent. Les images sont directement visible sur l’ordinateur portable ou l’iPhone des parents (un voleur de lunette Google a oublié cette fonction de diffusion en temps réel, ce qui a permis à la police de le retrouver en très peu de temps).

Ce qui me laisse perplexe, c’est l’appel des lunettes Google comme un transmetteur de spectacle en direct, car ce n’est pas le cas parce que le plaisir ressenti ne se voit pas et ne peut donc pas se partager. Comme tout le monde, je suis ravi à la vue d’un paysage à une hauteur de 30.000 pieds comme on le voit à travers une caméra attachée à un casque d’un parachutiste, ou la vue encore plus effrayante d’une course de Formule 1 à 300km/h à partir d’une caméra attachée.

Ces situations sont intrinsèquement dangereuses et spectaculaire, et c’est agréable d’être en mesure de les partager sans bouger de nos fauteuils. L’appel du monde vu à travers les yeux d’un chanteur d’opéra, comme relayé par Google glass, est plus surprenant. Il n’y a pas les vibration ressentis, et les images sont souvent pire que la pire vidéo amateur.

 

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